Mail secrétaire Axis

 

La thérapeutique des pathologies rachidiennes devrait idéalement être multidisciplinaire.

La chirurgie (orthopédie et neurochirurgie) est un des aspects de ce traitement qui fait également appel aux autres compétences (neurologie, physiothérapie, rhumatologie, radiologie interventionnelle, pain clinic, kinésithérapie, parfois psychiatrie…..).

Les possibilités chirurgicales sont vastes (hernies discales cervicales, lombaires, instabilités, fractures, sténoses canalaires, malformations, scolioses, tumeurs, pathologies dégénératives…) mais tout ne se résout pas forcément par « le bistouri ».

Je pense avoir acquis une solide expérience en pathologie rachidienne d’abord par ma formation chirurgicale de 1985 à 1992 (dont notamment un an au Centre de Traumatologie et d’Orthopédie de Strasbourg chez le Professeur Arsène GROSSE, dont la réputation internationale n’est plus à faire dans ce domaine et deux ans auprès du Dr Adolphe MONDO).

Ma formation en chirurgie rachidienne a été complétée par mon affiliation à des groupes « rachis », par de nombreux cours, congrès et stages en Belgique et à l’étranger ainsi que grâce à la lecture régulière de revues scientifiques et des rapports permanents avec d’autres chirurgiens du rachis, qu’ils soient orthopédistes ou neurochirurgiens comme le Dr Jodaitis ou le Dr Morelli

En tant que spécialiste en Orthopédie, je pratique cette chirurgie depuis 1992.

C’est une chirurgie difficile, délicate, qui nécessite de la compétence.
« on n’opère pas des radios ! »

Dans ce domaine bien précis, les bons résultats dépendent de plusieurs facteurs, tout en ayant toujours à l’esprit le célèbre adage latin « PRIMUM NON NOCERE » (d’abord ne pas nuire).

Les moyens techniques actuels d’imagerie (RX dynamiques, CT scan, CT scan + injection, IRM, scintigraphie osseuse et + rarement disco-CT scan, myélo-CT scan) permettent le + souvent une mise au point pré-opératoire complète qui est fondamentale avant de poser une indication opératoire. Cependant une anamnèse soigneuse et un examen clinique rigoureux permettront seuls d’orienter le diagnostic et la mise au point à réaliser.

Sauf exceptions (fractures, hernies paralysantes et/ou hyperalgiques, tumeurs), la place de la chirurgie ne se trouve pas d’emblée en première ligne. Elle succède habituellement à des thérapeutiques conservatrices bien conduites, une information claire du patient et une bonne mise au point pré-opératoire.

Depuis quelques années de nouvelles techniques (radiologie interventionnelle, navigation….) ont vu le jour ainsi que de nouveaux concepts (prothèses de disque cervical et lombaire, PLIF, ALIF, TLIF, XLIF, chirurgie Minimal Invasive, ligamentoplastie inter-vertébrale, dispositifs inter-épineux comme le DIAM ou l’APERIUS, dispositifs semi-rigides type Flexplus….).
De nouveaux matériaux d’arthrodèse (généralement en titane) avec des connecteurs spéciaux, des vis polyaxiales, avec des instrumentations appropriées…rendent l’implantation plus facile et plus efficace avec moins d’encombrement local.

Il existe aussi des techniques « intermédiaires » situées entre le traitement conservateur pur et la chirurgie.
Ces techniques (infiltrations facettes articulaires, péridurales, infiltrations périradiculaires, dénervation facettaire, vertébroplastie percutanée, nucléotomie percutanée, cyphoplastie percutanée, dispositif inter-épineux…) sont également pratiquées soit sous CT scan à la radiographie par un radiologue interventionnel soit sous scopie en salle d’opération par les chirurgiens.
Ces techniques actuelles rendent également de grands services dans des indications bien précises.

 

Le chirurgien du rachis connaît également toutes les thérapeutiques conservatrices non-chirurgicales: c’est donc un interlocuteur de choix pour traiter vos pathologies rachidiennes.

Une approche multi-disciplinaire de ces pathologies ne pourra être qu’hautement bénéfique aux patients, de plus en plus nombreux, qui souffrent de problèmes rachidiens (intérêt des cliniques du dos multidisciplinaires).

 

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